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Test: Subaru Impreza WRX STi – Le retour de la tablette

La subtilité n'a jamais été une caractéristique de la Subaru Impreza WRX STi. Et c'est peut-être pour cela que nous n'avons jamais vraiment accroché à la brave version 5 portes. Mais heureusement, revoici une bonne vieille 4 portes. Avec sa tablette sur le coffre et ses coups de pieds à vos fesses.

Quel plaisir de revoir sur la route l'ombre de cet énorme spoiler! Et quel joie de voir l'image renvoyée par le rétro intérieur coupée en deux par cette tablette géante! On dirait presque que l'unique raison d'être de ce coffre classique est d'offrir un point d'ancrage au spoiler. Cela dit, il a aussi pour nous une certaine valeur sentimentale. L'Impreza WRX STi, c'est la voiture avec laquelle Richard Burns et Colin McRae ont remporté leurs plus belles victoires en Rallye. Et pas de légende sans spoiler. Point final.

Trop vieux?

Notre rencontre avec l'Impreza débute de manière peu encourageante: caller deux fois sur le parking de l'importateur, la honte. Suis-je trop vieux? Contaminé par de trop nombreux essais de voitures à boîte automatique?

Pas du matin

Heureusement, non! Après ces premières anicroches, tout reprend ensuite sa place. Cette voiture est une lame de rasoir, et elle est faite pour couper net… Mais pas exactement comme dans le passé. Depuis que, pour causes de normes d'émissions, la WRX STi à perdu son 4 cylindres Boxer Turbo 2.0 litres au profit d'un moteur à la même architecture mais de 2.5 litres, elle a aussi perdu une partie de sa sauvagerie. Bien sûr avec 300 ch à 6.000 tours et 407 Nm à 4.000 tours, elle a encore tout ce qu'il faut pour vous coller des grands coups de pieds aux fesses. Mais elle n'est plus aussi délicieusement brutale que l'Impreza de nos souvenirs. Elle est plus souple dans les régimes intermédiaires, avec pour effet de moins vous obliger à jouer du pommeau de vitesse de la boîte 6. Une boîte toujours purement mécanique et rugueuse, qui ne semble pas être du matin et donc peu coopérative, du moins jusqu'à ce que l'huile soit à température.

A fond les ballons, l'Impreza WRX STi peut abattre le 0-100 en 5,2 secondes et culminer à 255 km/h. Mais le plus impressionnant, c'est le peu de temps qu'il lui faut pour atteindre des vitesses parfaitement déraisonnables. Les freins s'avèrent parfaitement adaptés à leur mission, même s'ils semblent parfois superflus tant le grip en courbes est immense. Et avec le bouton sport, on peut pousser l'expérience de conduite au-delà des espérances. Le pied!

Pitstops

Le revers de la médaille, ce sont les innombrables pitstops. Avec une autonomie de 400 à 450 km, on peut déjà s'estimer heureux. La moyenne officielle de 10,5 l/100 km (CO2: 243 g/km) est loin, très loin de la réalité de notre essai. Au mieux, nous tournions autour de 13 litre. Au pire… je préfère ne pas en parler.

Une Impreza comme celle-ci est donc un joujou fantastique, quand on sait qu'on en rendra les clés à la fin de la semaine. Mais son habitacle peu flatteur et l'angoisse permanente de soit se faire car-jacker, soit d'être rattrapé par la loi font qu'assez paradoxalement, cette voiture semble un peu dépassée. D'autant que son étiquette affichant 43.995€ ne la positionne pas vraiment en "bon plan". Il serait peut-être bon que Subaru entre dans une profonde remise en question au moment de penser au futur de l'Impreza WRX STi.

Prêt pour la prochaine étape

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