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Test: Opel Insignia Country Tourer – Le break Hipster

Chemise à carreaux, barbe taillée à la perfection, bottines Timberland sous un jean slim… : voilà comment serait l’Opel Insignia Country Tourer si elle prenait forme humaine. Des airs de faux dur très proprets qui n’en cachent pas moins un cœur tendre.

Comme l’Insignia première du nom, la seconde génération prend à son tour l’allure montagnarde en devenant Country Tourer. Les passages de roues et protections de bas de caisse en plastique sont bien présents, tout comme le protège-carter en aluminium et la suspension rehaussée, de deux centimètres et demi. Tout est là pour se donner l’air rude, propre à appâter une clientèle de plus en plus friande de SUV sans pour autant vouloir conduire un engin trop surélevé.

Exclusive

Pour peaufiner son côté «hype» l’Insignia Country Tourer inaugure également le nouveau programme Opel Exclusive qui, comme chez les Premium, permet de recourir à un nuancier spécifique, voire de concevoir sa propre teinte de carrosserie sur mesure. Une option certes intéressante sur le plan de la personnalisation, mais dont le prix (jusqu’à 5.000€) risque de limiter considérablement la diffusion.

Même sans cela, l’Insignia Country Tourer se distingue par son habitacle aux inserts et motifs de sellerie spécifiques, là aussi dans un esprit plus «nature». Le break ne perd rien de ses aspects pratiques dans l’opération, conservant son habitabilité généreuse à toutes les places et son coffre de 560 à 1.665 litres accessible par un hayon motorisé à fonction mains libres.

Vraie 4x4

Pour joindre le plumage au ramage, l’Insignia Country Tourer s’adjoint les services d’une transmission intégrale sur ses motorisations les plus généreuses, à savoir le 2.0 essence 280 ch (le 1.5l 140 et 165 ch en est privé) et les 2.0 CDTI 170 et Biturbo 210 ch. Il s’agit d’une vraie transmission 4x4 évoluée, qui s’en remet à deux embrayages multidisques à pilotage électrique pour assurer une distribution indépendante de la puissance à chaque roue. Un système qui permet également de gérer le couple en conduite rapide en freinant la roue à l’intérieur de la courbe pour améliorer l’efficacité et les vitesses de passage.

La neige plutôt que la boue

Ainsi parée, l’Insignia Country Tourer ne craindra pas d’emprunter un chemin de terre de temps à autres ou de prendre un bain de boue. Mais en vraie Hipster, elle ne se montre pas aussi franche face à l’obstacle que son look le laisse penser, n’ayant aucune attirance pour le crapahutage dans la campagne profonde, comme en témoigne l’absence de mode de conduite off-road et de suspensions à large débattements, au risque d’abîmer ses beaux habits. En revanche, la transmission intégrale apporte son lot de sécurité supplémentaire en conditions hivernales comme nous avons pu nous en rendre compte grâce à la neige tombée lors de notre essai. La motricité reste excellente en toutes conditions. Un bon point qui vient s’ajouter aux autres atouts de l’Insignia, dont le confort de suspensions (châssis Flexride), la douceur de conduite (plus encore avec la nouvelle boîte auto 8 rapports) et l’insonorisation en font une vraie grande routière. Et c’est sûrement tout ce qui intéressera la grande majorité des acheteurs, qui devront débourser 33.750€ a minima.

Opel Insignia Country Tourer 2.0 CDTi biturbo
Moteur : 4 cyl. biturbo, diesel, 1.956cc
210 ch à 4.000 t/min
480 Nm à 1.500 t/min
0 à 100 km/h : 8 secondes
Pointe : 228 km/h
Conso : 7,2 l/100km
CO2 : 191 g/km
Prix : 43.250 €

Prêt pour la prochaine étape

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