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Test: Opel Insignia 2.0 CDTi ecoFLEX – L'art du compromis

Ecologique et flexible. C'était la pensée sous-jacente chez Opel au moment de développer les modèles ecoFLEX. Nous avons essayé l'Insignia 2.0 ecoFLEX diesel de 160 ch et nous avons constaté que prestations et économies ne sont pas toujours si faciles à concilier.

Avec l'Insignia ecoFLEX, Opel s'est surtout concentré sur l'aérodynamisme et les technologies de combustion "propres". Les lignes déjà très efficaces de la voiture ont encore été améliorées jusqu'à atteindre un exceptionnel cW (coefficient de résistance à l'air) de 0,26. Les ingénieurs ont revu le dessin en cinq points: ils ont surbaissé la caisse, ont lissé le spoiler avant, le réservoir situé en avant du pont arrière a été caréné, la partie supérieure de la calendre a été fermée et le radiateur lui-même est scellé dans le bas. On pourrait d'ailleurs se demander pourquoi Opel n'a pas intégré tous ces détails facteurs d'économie dans le dessin originel. Enfin des pneus spécialement développés par Michelin – à basse résistance bien sûr – complètent le tableau.

Jouer du levier

Sous le capot, le 2.0 CDTi a été retravaillé pour optimaliser la combustion. La boîte manuelle 6 a reçu un étagement plus long, à part pour la 1ère et la 2ème. Un indicateur de changement de rapport au tableau de bord vous indique le meilleur timing pour jouer du levier. Si vous voulez approcher des 5,2 l/100 km annoncés et des 136 g de CO2/km, cet indicateur vous enverra très vite en sixième. En conduite calme et sur autoroute, la longueur des rapports est une aide précieuse. Mais dès que le parcours devient vallonné ou lors de dépassements rapides, il est impératif de rétrograder malgré le couple généreux de 350 Nm, voire 380 en phase d'Overboost.

Muselière

Il en découle donc une situation ambigüe. D'un côté, vous disposez d'un moteur puissant qui laisse entrevoir de belles prestations, mais il est quelque peu muselé par cette boîte. D'un autre côté si l'on se résout à manipuler le levier autant qu'il faut pour profiter de la mécanique, cela se traduit par une consommation sensiblement supérieure. BMW par exemple fait mieux avec son EfficientDynamics, en réussissant un compromis plus subtil entre économie et performances. Le constructeur bavarois va aussi un pas plus loin avec un Stop/Start et un système de récupération de l'énergie au freinage.

Nouvelle génération

Cela étant, les résultats sont plutôt pas mal pour une berline de 4,80 mètres. Avec un pied droit gardé sous contrôle, ont peut atteindre une moyenne réelle de 5,9 l/100 km. Opel promet aussi que la prochaine génération de moteurs diesel ecoFLEX, disponibles à partir de ce mois d'août, feront encore 0,3 litre de mieux. Sur papier, ça nous porte à 4,9 l et 129 g de CO2 par km.

Pour le reste, nous ne garderons de cet essai que des souvenirs positifs. Le design de l'Insignia est toujours aussi rafraîchissant, dedans comme dehors. Dommage que la teinte chocolat de l'habitacle de notre voiture d'essai fasse trop ressortir le côté plastique des matériaux. Ici, le noir serait un meilleur choix.

Gadgets

Pour les 29.800€ de base de notre version Cosmo, on reçoit entre autres des phares adaptatifs, le GPS et la très originale technologie Opel Eye, qui veille à ce que vous restiez sur votre bande de circulation et "lit" les panneaux de limitation de vitesse. Sans ces gadgets, la grande Opel démarre à 27.750€.

Prêt pour la prochaine étape

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