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Test: Opel Insignia 2.0 CDTI 4x4 – Cheval de trait

Malgré la crise subie par Opel et GM, l'Insignia connaît une très belle carrière. L'actuelle Voiture de l'Année a convaincu l'an dernier 160.000 conducteurs. Avec un diesel et une transmission intégrale, elle vise un nouveau public.

L'Insignia est une voiture très appréciée. L'an dernier, elle s'est aussi distinguée dans notre sondage "Internet Auto Award", dont les votes sont à nouveau ouverts, soit dit en passant. En soi, la transmission intégrale de l'Insignia n'est pas neuve. Le système a été développé par Saab et est déjà proposé sur l'Insignia 2.0 Turbo essence et sur l'OPC. Le voici à présent disponible avec le très coupleux 2.0 CDTi de 160 ch.

Plus de grip

Cette transmission intégrale est une perle. Un embrayage à lamelles Haldex distribue le couple entre les ponts avant et arrière et peut, en cas de besoin, tout envoyer vers un seul pont. En conditions normales, seules les roues antérieures sont entraînées pour maîtriser la consommation. Par ailleurs, le pont arrière reçoit un différentiel piloté électroniquement, qui envoie plus de puissance à la roue présentant le plus de grip. La conséquence est une amélioration flagrante de la tenue de route, surtout dans les courbes. Avec cette transmission intégrale, la voiture reçoit aussi le châssis Flex Ride qui propose trois réglages: normal, confort et sport.

En combinant le 4x4 et le diesel, on obtient à la fois motricité parfaite et économies. Selon Opel, le 2.0 CDTi consomme en moyenne, dans la Sports Tourer (break), 6 l/100 km (CO2: 159 g/km) avec la boîte manuelle 6. Avec la boîte auto 6, on passe à 6,8 litres. Les berlines 4 et 5 portes devraient donc faire mieux encore.

Silence

Remarquable, d'autant que malgré le surpoids de la transmission intégrale, l'Insignia 4x4 ne consomme pas plus que ses sœurs simples tractions. Cela parce qu'Opel a optimisé la gestion moteur et l'injection. Ne comptez pas par contre sur plus de puissance: 160 ch et 350 Nm à 1.750 tours, c'est déjà plus que suffisant. Le 0-100 est accompli en 10,3 secondes et la vitesse de pointe est de 210 km/h. Mais ce qui épate le plus est l'isolation phonique. On entend à peine le moteur.

Dans sa version break, l'Insignia 4x4 fait figure de bête de somme. Elle peut tracter jusqu'à 2 tonnes et dispose d'un coffre de 540 à 1.530 litres. Par ailleurs, Opel a encore amélioré son TSA. Ce système électronique de stabilité a été spécialement développé pour les remorques et les caravanes. Il détecte le moindre louvoiement de la remorque et rétablit les choses au moyen de freinages imperceptibles. Bien sûr lorsque que les choses dégénèrent trop, mieux vaut s'adresser à des forces supérieures… Mais bref, si on coche le crochet de remorquage dans la liste d'option, on reçoit d'office le TSA.

Parlons argent: le supplément pour les quatre roues motrices est de 2.250€, ce qui porte la facture totale d'une Insignia 4 portes à 29.900€. Pour la Sports Tourer, ajoutez encore 1.000€. La boîte auto est une option à 1.750€.

L'Insignia CDTi 4x4 peut être commandée dès juillet.

Prêt pour la prochaine étape

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