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Test: Opel Combo 1.6 CDTI 90 Tecshift – Pour le meilleur et pour le pire

Plutôt que de développer seul un nouvel utilitaire compact, Opel a profité des synergies avec Fiat pour lui emprunter son Doblo. Frappé du «blitz», l’Italien prend l’appellation Combo, mais c’est bien tout ce qui change.

Si de tels échanges sont légions dans le domaine des utilitaires, celui de Fiat et d’Opel est inédit, l’italien étant lié à PSA dans les moyens et grands fourgons, tandis que Renault est le partenaire privilégié de l’allemand dans ces mêmes segments. Mais comme ces derniers ne se gênent pas pour aller voir ailleurs (PSA chez Toyota avec le ProAce et Renault chez Mercedes pour le Citan), Fiat en fait de même avec ce Doblo qui devient Combo…sans changer d’un pouce. Car en dehors des logos sur la carrosserie comme dans l’habitacle, et quelques discrets coups de crayons au niveau du bouclier avant, rien ne distingue les clones.

Doblo inside

L’habitacle étant donc repris intégralement du Doblo, il offre toujours une belle habitabilité grâce aux dimensions généreuses de l’auto en largeur et en hauteur. Il est également très bien pensé, avec des rangements vastes et nombreux, et la présence de l’inénarrable «capucine», cet espace aménagé au dessus de la tête des occupants très pratique pour dissimuler des objets de la vue des indiscrets. Les professionnels apprécieront également le branchement pour GPS Tom-Tom ou le support repliable pour documents A4 au sommet de la console. Mais comme dans l’italien également, les habillages ne sont guère flatteurs, et les commandes risquent de dérouter les habitués de la marque.

De l’espace, encore de l’espace!

Comme le Doblo existe en de nombreuses variantes, il n’y avait pas de raison que le Combo n’en profite pas. Ce dernier est donc proposé en version courte, longue de 4,39 mètres, en empattement allongé, portant la longueur totale à 4,74 mètres, ou encore, avec un pavillon rehaussé à 2,10 mètres. De quoi offrir des valeurs utiles appréciables: de 3,4 à 4,2m3 d’espace et jusqu’à 1 tonne de charge.

La longueur de chargement de 1,82 mètres peut, en outre, être étendue grâce au siège passager qui se replie à l’horizontale pour permettre le chargement de longs objets. L’accès à l’espace arrière peut se faire via une ou deux portes latérales coulissantes ainsi que par les portières arrière asymétriques.

A éviter

Sous le capot du Combo, ce sont évidemment des mécaniques italiennes qui résonnent. Le 1.6 CDTI de 90 chevaux de notre modèle d’essai n’est disponible qu’associé à la boîte de vitesses automatique Tecshift. Une transmission qui dessert bien mal le vigoureux moteur. Si son manque de réactivité et de douceur peut être pallié en partie par la prise de commande manuelle, le nombre de rapports limité à 5 induit un niveau sonore élevé sur autoroute. Quant au moteur, s’il se montre à son avantage en termes de puissance et de reprises, il manque de dynamisme à faible régime. Le 1.3 CDTI de puissance équivalente couplé à la boîte manuelle nous semble donc un choix bien plus rationnel et confortable, d’autant que la version automatique réclame une allonge de près de 2.400 euros (15.770€ pour le 1.3 CDTI, 16.770€ pour le 1.6 CDTI) et se montre plus gourmande (5,3 contre 4,8l/100km).

Prêt pour la prochaine étape

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