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Test: Mercedes SLK 200 BlueEfficiency – Mini SLS

En 1996, Mercedes lance la SLK de première génération. Un coup de maître car non seulement c'est grâce à elle que les Mercedes sont redevenues glamour, mais la petite a aussi ouvert une nouvelle voie: celle du toit rigide escamotable.

Rendons à César ce qui est à César: c'est en réalité Peugeot, avec la 206 CC, qui a relancé un concept remontant aux années 30. Mais nul doute que la portée mondiale dont jouit Mercedes a contribué à propager cette solution.

Supercar-eke

Depuis la seconde génération de SLK, ça semble être un gimmick: le petit Roadster reprend des traits caractéristiques de la Supercar Mercedes du moment. Dans le cas de la précédente SLK, c'était le SLR McLaren. Cette fois, c'est la diaboliquement belle et déjà légendaire SLS. A notre avis, on y a gagné au change. Car si impressionnante que fut la SLR, elle était un peu "Too Much". Et puis surtout, tous les experts s'accordent à dire qu'elle n'était pas la moitié de la sportive pure qu'est la SLS. Bref, même si la SLK est loin d'approcher les performances de la Bête, l'avoir comme référence est d'autant plus flatteur. Voir une SLK garée devant la maison n'a jamais été aussi plaisant. Elle est basse, large, et plus courte que par exemple la Z4. On a vraiment sous les yeux une boule de muscles qui n'a pas oublié d'être élégante. Pour ce qui est du design donc, c'est bingo!

On y est

Dès qu'on descend à bord, l'ambiance est tout de suite placée. Les fesses à quelques centimètres du sol, la ceinture de caisse pratiquement au niveau des oreilles, on aurait presqu'envie d'enfiler un casque. Les sièges sont excellent, à la fois de confort et de maintien et tout tombe parfaitement en main, y compris le levier de la boîte manuelle 6, qui aurait peut-être renforcé l'impression de sportivité si sa course avait été moins longue. Comme dans une MX-5 par exemple.

Moteur de base

Le moulin qui s'apprête à obéir à mes coups de pieds est le 200 de base. Un 4 cylindres essence de 1.8l gavé par un turbo, revendiquant 184 ch et 270 Nm dès 1.800 tours. Il reçoit une boîte manuelle 6 (auto 7 en option, en série sur les autres versions).

Et comment dire? Pour une base, c'est une sacré belle base! Nous n'irons pas jusqu'à dire qu'il a la disponibilité d'un V6 mais ce moteur fait montre d'une énergie suffisante à tout régime pour vous coller un grand sourire sur le visage. Et puis il a deux avantages par rapport au V6 de la SLK 350. Un: le 1.8 est beaucoup plus léger sur le train avant, ce qui rend ce dernier plus incisif, plus réactif. Deux: ce 1.8 à injection directe de dernière génération (Stop/Start en série sur toutes les SLK) est annoncé pour 6,1 l/100 km. Bon, il faut vraiment rester calme pour rester entre 8 et 9 litres, mais c'est jouable. Pour une essence de 184 ch, respect! Petit bonus: les ingénieurs ont installé une soupape qui a pour effet de moduler le son de l'échappement de manière très "Grrr" en pleine accélération. Et hop, les zygomatiques encore un peu plus tendus…

Plus confort que Sport

Sur la route, la SLK est exactement ce qu'on attend qu'elle soit. Ou presque. Dommage que dans les longues courbes rapides, le train arrière semblait chercher ses appuis, ce qui se manifeste par de petits mouvements de caisse louvoyant. Rien d'effrayant, mais l'image d'excellence en prend un coup. Dans les petits enchainements rapides par contre, c'est le fun total. Négocier un rond-point à 40 km/h est une source de plaisir sans cesse renouvelé, le tout avec une stabilité parfaite. Mais au fond, on sent que la voiture est plus faite pour la balade, cheveux aux vents. Enfin, pas trop, puisque le nouveau système pare-vent (des triangles de plexi qui basculent de derrière les arceaux) fait bien son job. Et enfin, il y a un Facteur X dans cette voiture qui fait qu'on oublie tout, qu'on a juste plaisir à être à bord et qu'on voudrait ne jamais la quitter. Il n'y a vraiment pas de quoi regretter ses 40.900€.

Prêt pour la prochaine étape

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