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Test: Mercedes E200 CGI – Economique par essence

Une fois de plus plébiscitée l'an dernier lors de l'élection du «Taxi de l'année» en France, la Mercedes Classe E peut difficilement renier son statut de «grosse rouleuse». De ce fait, les excellents moteurs diesel de la marque se taillent la part du lion dans les ventes.

Les nouveaux moteurs essence CGI offrent pourtant une intéressante alternative. Entre les valeurs de consommation officielles établies sur les bancs à rouleau dans un environnement clinique et la réalité du terrain, l'écart est souvent impressionnant. Avec certains modèles, mêmes les rois de l'éco-run ne parviennent pas à approcher la moyenne normalisée. Ce qui est vrai avec les moteurs diesel l'est souvent encore bien plus avec les mécaniques essence. Ou plutôt l'était. L'imparfait est de mise car les constructeurs travaillent d'arrache-pied à la modernisation des moteurs carburant au super. Pas pour la beauté du geste mais plutôt sous le poids des contraintes environnementales.

Injection directe

Chez Mercedes, les nouveaux moteurs CGI font appel à l'injection directe via des injecteurs piézo-électriques. Cette technique permet une réduction de la consommation de carburant et des émissions polluantes. Le principal avantage par rapport à l’injection directe conventionnelle réside dans le degré de précision. Le carburant est injecté à sa juste mesure, selon les besoins et la situation de conduite, dans le cylindre où il se consume presque entièrement. Il est donc parfaitement valorisé.

Jusque-là, les moteurs essence à injection directe étaient capable de fonctionner en mélange pauvre, c'est-à-dire avec un excédent d'air, à bas régime. Mais une fois que la mécanique prenait des tours, la consommation s'envolait. Mercedes a réussi à étendre la plage de régime favorable à la consommation. Les moteurs CGI sont ainsi capables de fonctionner en mélange pauvre au-delà de 120 km/h. Il en résulte une puissance accrue et une consommation en baisse.

Silence, il tourne

Sur la Classe E, la mécanique essence d'entrée de gamme est un 1.8 turbo. Il se décline en deux versions de puissance : 250 CGI (204 ch.) et 200 CGI (184 ch.). Nous avons testé cette dernière. Le nouveau bloc à quatre cylindres est équipé d'une distribution variable à l'admission et à l'échappement. Il se signale par sa courbe de couple particulièrement plate puisqu'elle culmine à 270 Nm entre 1.800 et 4.600 tr/min.

Contact. Le quatre cylindres est d'une discrétion totale. Très peu sonore et exempt de toute vibration. Il donne bien sûr un peu plus de voix lors des montées en régime sans être très démonstratif pour autant. Plutôt souple, le bloc CGI lisse les sensations. Il fonctionne tout en douceur, en osmose avec la bonne boîte 6 manuelle. Mais qu'on ne s'y trompe pas : les performances sont là avec 8''5 pour le 0 à 100 km/h et 232 km/h en pointe. A peu de choses près les prestations de la E220 CDI, facturée 1.700 euro de plus. Programme BlueEfficiency oblige, la E200 CGI (à partir de 40.293 euro) est équipée d'un système Start/Stop.

7,4 l/100 km

Lors de notre essai, la consommation moyenne s'est établie à 7,4 l/100 km. On n'est vraiment pas loin des 6,8 l/100 km annoncés! Avec l'agrément d'un moteur essence toujours prêt à grimper dans les tours en plus. Mais alors que reste-t-il au diesel?

Prêt pour la prochaine étape

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