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Test: Ford Focus RS500 – Ultime rendez-vous avec la bête

Tout a été dit ou presque sur cette GTi superlative... Mais qui refuserait le privilège d'en prendre une dernière fois le volant ? Avec la Focus RS500, un constructeur généraliste réussit l'exploit de fasciner autant qu'une officine spécialisée dans les supercars.

Ils sont tous là ou presque. Même ceux qui n'ont pas encore reçu leur RS500 ont répondu à l'invitation de Ford Belgique sur le circuit de Mettet. Ils, ce sont les 50 heureux propriétaires belges et luxembourgeois de cette Focus ultime.

Casque sur la tête, c'est avec un large sourire rivé aux lèvres qu'ils descendent de leur «panthère noire». Malgré sa petite plaquette numérotée, cette Ford Focus RS500 n'a rien d'une Supercar que de riches collectionneurs s'offrent pour la remiser bien au chaud dans leur musée personnel.  C'est une vraie sportive à vivre. Une machine à décrisper les zygomatiques.

Si performante... et si facile !

Ah, ce fameux train avant à pivots séparés. Que n'a-t-on écrit sur lui pour vous expliquer à quel point il révolutionne les sportives à traction avant. Chez Ford, il s'appelle «Revo-Knuckle» et il permet aux roues avant de la RS500 de digérer la fougue du 5 cylindres 2.5 turbo.

Avec 350 chevaux et 460 Nm de couple sous la pédale de droite, on craignait de laisser deux grandes traces noires sur le bitume de Mettet à chaque accélération franche en sortie de courbe serrée. Il est vrai que cette puissance est plus qu'inhabituelle pour une traction. Bien que ce ne soit pas le record du genre. A la fin des années 60, Cadillac avait sorti une Fleetwood Eldorado à moteur V8 8,2 litres qui destinait aux seules roues avant ses 400 chevaux et son couple supérieur à 700 Nm. Sauf qu'il s'agissait d'une gentille limousine...

Trois Mousquetaires

Avec ses airs de WRC échappée des spéciales, la Focus RS500 joue dans le registre de la sportivité pure. Elle s'adresse à un public de connaisseurs très exigeants. A propos de connaisseurs, Ford avait eu la bonne idée de réunir «ses» trois Mousquetaires du début des années '80 : Robert Droogmans, Marc Duez et Patrick Snijers. Contrairement aux deux autres, Droogmans avait déjà conduit la RS «normale». «C'était sur des petites routes très sales. J'ai eu tellement peu de problèmes pour faire passer la puissance que je pensais qu'il s'agissait d'une quatre roues motrices!», explique-t-il.

Evolution ultime du modèle, la RS500 est immédiatement reconnaissable par une foule de détails : sa carrosserie noire matte, le badge RS500,  les surpiqûres rouges qui habillent l'intérieur... et, surtout, le son encore plus rageur du moteur. Au volant, cela pousse très fort mais sans désarçonner le conducteur. La Focus se place idéalement au lever de pied (l'ESP accepte volontiers de «jouer») et elle avale les longues courbes avec une aisance bluffante. Facile et jouissif !

Y'en n'a pas eu pour tout le monde...

Après un succès sans précédent pour la RS, Ford s'est frotté avec la version RS500 à l'épineux problème de tout collector digne de ce nom : comment satisfaire tout le monde ? Ford Belgium a décidé d'avoir recours au tirage au sort pour ne pas faire de jaloux. Car, même en ajoutant 10.000 euro au prix initial de la RS, cette version extrême continue d'offrir un rapport prix/prestations inégalé. Au-delà des chiffres impressionnants (0 à 100 km/h en 5,6 sec et 265 km/h en pointe), la magie de cette panthère noire vient des sensations extrêmes qu'elle procure.

Alors tant pis si l'habitacle reste assez quelconque malgré un équipement enrichi et si la consommation grimpe facilement à 20 l/100 km. La RS500 sera encore longtemps la reine des plaisirs interdits. «Il est vraiment dommage qu'il soit devenu si difficile de s'amuser sur les routes», conclut Patrick Snijers en jetant un dernier regard amoureux vers la bête.

Prêt pour la prochaine étape

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