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Interview: Maxime et Jean-Michel Martin – Tel père, tel fils

A la veille de sa première saison en DTM au volant d’une BMW M4, Maxime Martin aborde le tournant décisif de sa carrière. Le Bruxellois de 27 ans s’apprête à marcher sur les traces de son père, Jean-Michel, qui était une référence dans les courses de Tourisme pendant les années ’80.

Maxime Martin a profité d’une petite conférence de presse improvisée pour revenir sur sa fructueuse saison 2013 en American Le Mans Series et Blancpain Endurance Series mais aussi pour évoquer son futur qui passera par le DTM avec un statut de pilote officiel BMW.

A l’arrière-plan, Jean-Michel, le papa suit avec fierté la progression de son rejeton. Par le passé, ‘Max’ était connu comme étant le ‘fils de Jean-Michel’. Aujourd’hui, les rôles sont inversés : l’ex-champion des années 80 est devenu les père d’un pilote de référence en GT et bientôt d’un représentant officiel de BMW en DTM.

Option ‘Tourisme’

Chez les Martin, la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre. Mais il ne faut pas croire que Maxime est né avec une cuillère en argent dans la bouche ou qu’il a pris le volant d’un kart avant de savoir marcher.

« Lorsqu’il était enfant, Maxime m’accompagnait souvent sur les circuits. C’est là qu’il a commencé à rêver de devenir à son tour pilote. Il n’y a rien de surprenant à ça ! » raconte Jean-Michel Martin. « Mais je n’ai rien fait pour l’orienter dans cette voie. L’école est toujours passée avant la course. Nous avons seulement pris des mesures concrètes quand Maxime a été convaincu que c’était ce qu’il voulait vraiment faire de sa vie. Cependant, nous sommes toujours restés réalistes. Tout jeune pilote rêve de Formule 1 mais les chances d’y parvenir sont vraiment très minces. En plus, la monoplace est une option très onéreuse, sans garantie de succès. J’ai trois autres enfants et je dois aussi penser à eux. C’est aussi pour ça que je n’ai pas voulu tout miser sur la carrière de Maxime. Il a donc débuté par les courses de Tourisme avec le Mini Challenge, la Renault Clio Cup et le Renault Mégane Trophy. C’est là que Maxime a remporté ses premiers succès et qu’il a commencé à se faire un nom. Il s’est bâti une belle réputation et a reçu la chance de démontrer son talent en GT. Avec le soutien de l’équipe VDS, il a explosé sur la scène internationale, ce qui lui a permis de signer un contrat de pilote officiel BMW. »

Avec ce baquet de pilote BMW en DTM, Maxime Martin réalise son rêve de pilote car la Formule 1 n’a jamais été son but ultime. « Comme mon père l’a dit, l’objectif était clair dès le départ. La monoplace, trop inaccessible financièrement, n’a jamais réellement fait partie de mes plans. Mon ambition, c’était avant tout de devenir pilote professionnel pour un constructeur afin de vivre de ma passion. A côté de la F1 et des protos, le DTM est l’une des compétitions les plus relevées au monde. Obtenir cette promotion, c’est pour moi la concrétisation d’un rêve. Maintenant, je dois faire ma place et prouver que je mérite ce volant. »

De la constance dans les performances

BMW Motorsport n’a donné aucun objectif précis à Maxime Martin pour ses débuts en DTM. Il est évident que la mission première du Belge sera de s’adapter à cette nouvelle discipline. « Cette première saison sera celle de l’apprentissage », explique le jeune pilote. « En DTM, les essais privés sont très limités. Pour un débutant, les occasions de s’entraîner sont donc rares. Avant le début de la saison, je vais seulement passer quatre ou cinq jours au volant de la M4. Ensuite, les courses vont s’enchaîner assez rapidement. Durant les week-ends de course, les essais libres sont également très courts. Ce qui implique qu’il faut tout de suite trouver le bon rythme. Ce ne sera certainement pas chose facile. Je ne vais pas me focaliser sur les résultats mais bien sur la constance dans mes performances. C’est le plus important en DTM car les leaders du championnat commettent rarement des fautes. Je serais donc content de marquer quelques points. Monter sur un podium serait évidemment fantastique. »

Maxime Martin voit son avenir en DTM et espère s’installer durablement dans cette discipline. « J’ai un contrat d’un an mais j’espère évidemment qu’il sera prolongé. Le DTM est une compétition de très haut niveau dans laquelle l’expérience joue un rôle crucial. Il est donc important de bénéficier de plusieurs années d’expérience pour y jouer un rôle en vue. J’ai seulement 27 ans. Tout reste possible. »

Entre proto et GT

Notre compatriote a décroché ce volant en DTM au terme de journées d’essais auxquelles il a été convié par BMW Motorsport pour être évalué face à d’autres candidats. Martin a immédiatement séduit. Cela signifie-t-il qu’il est aisé d’appréhender un bolide de DTM ou que l’expérience GT a facilité la tâche du pilote belge ? « J’avais déjà piloté la M3 DTM à une occasion l’année passée et participé à une session d’essais durant la saison. Je bénéficiais déjà d’une certaine expérience de la voiture, ce qui était assez appréciable », explique Martin pour relativiser sa belle prestation lors des tests. « Une voiture de DTM n’est pas comparable à une autre voiture de tourisme. C’est très différent. Cela s’apparente plus à un mix entre GT et proto. La charge aérodynamique et le freinage sont impressionnants. On se fait très vite à la puissance qui n’est pas très déconcertante. On a moins de chevaux que dans une GT. Mais sans aides à la conduite comme l’ABS ou l’antipatinage, le challenge est bien réel. Sur un tour, une DTM est plus rapide d’environ 6 secondes par rapport à une GT. Cela en dit assez long sur le niveau de performance de ce type de voiture. Dans les virages, la vitesse est bien plus élevée et on peut freiner nettement plus tard. En résumé, le plaisir derrière le volant est intense ! »

Niveau international

Les trajectoires du père et du fils Martin sont assez semblables. Jean-Michel a fièrement porté les couleurs de BMW en remportant plusieurs titres en Belgique mais aussi en décrochant quatre victoires aux 24h de Spa et en disputant une saison en DTM (1989 au sein de l’écurie Valier).

« Mon père est mon modèle et je suis fier de marcher sur ses traces. », explique Maxime. « Je dois avouer que Maxime est meilleur pilote que je ne l’ai été », reprend Jean-Michel. « J’ai été une référence au niveau national et j’ai réussi quelques belles performances au niveau international. Avec sa progression actuelle et les résultats qu’il a déjà engrangés, Maxime a prouvé qu’il fait partie des meilleurs au niveau international. Inutile de vous dire que je suis très fier de son parcours. »

Bart Mampaey, patron du team RBM en DTM, ne tarit pas non plus d’éloges sur le nouveau pilote BMW. « Maxime a fait forte impression lors des essais auxquels il a participés. Il fait sans conteste partie des meilleurs jeunes pilotes de la série. »

Prêt pour la prochaine étape

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